Question existentielle...
Mr Pokémon entrera en 6è au mois de Septembre...
Depuis des mois, la question nous travaille ! Comme l'a dit Ségolène de sa voie vibrante (j'ai éclaté de rire d'ailleurs), nous voulons le "meilleur" pour nos enfants.
Actuellement, nous avons 4 choix possibles : collège de secteur, collège privé (où il est en CM2), classe CHAM (horaires aménagés musique), UPI (unité pédagogique d'intégration) pour enfants intellectuellement précoces dans un collège public à 30 mn de chez nous.
Personnellement, je préférerais qu'il soit dans le secteur mais d'un autre côté, j'ai l'impression de le "sacrifier" un peu par rapport à sa soeur aînée. Car jusqu'à présent, il a subi les dommages collatéraux de la scolarisation de Grande fille... Et du fait de sa sensibilité exacerbée, nous avons certainement minimisé ses besoins en matière scolaire. De fait, nous avons toujours refusé d'envisager sérieusement un 2nd saut de classe.
Alors, celà me pousse à préférer la classe CHAM ou l'UPI pour EIP. En classe CHAM, il aurait ses cours de solfège et de chorale sur le temps scolaire (lundi et vendredi après-midi). Du coup, il aurait à la fois plus de temps libre en semaine et irait un peu plus vite en classe, car il faut bien faire le même programme que les autres mais en moins de temps. En plus, il n'aurait que 15 mn de trajet en bus.
L'UPI pour EIP serait "idéale" dans le sens où il aurait un parcours scolaire adapté à ses besoins. Donc il serait reconnu dans sa spécificité. Il pourrait approfondir les matières qui l'intéressent, faire son collège en 3 ans au lieu de 4... Toutefois, il aurait plus de 30 mn de trajet et l'emploi du temps serait un casse-tête avec les cours au conservatoire.
Maintenant, il faut prendre contact avec l'inspection académique pour l'UPI et l'inscrire pour qu'il passe les tests pour entrer en CHAM... C'est là qu'on se dit que l'école égalitaire pour tous est un leurre... Même dans les écoles publiques, il existe de nombreuses manières de sélectionner les enfants et de favoriser les plus favorisés déjà. J'ai l'impresion que nous sommes des "initiés". Mais bon, je croirai les beaux discours de nos politiques le jour où ils mettront leurs propres enfants dans leur école publique de quartier, sans demander de faveurs aux recteurs d'académie !