Entre filles...

Pour survivre au stress de la vie de famille et du travail, j'ai besoin d'un sas de décompression. Hier, ce temps m'a été offert par Marie-Jo qui m'a gentiment invitée à déjeuner. J'ai eu le plaisir de déguster un plat de l'atelier des chefs et de discuter de tout et de rien pendant des heures. Si bien que je suis partie presque en courant reprendre mon métro pour être à l'heure à la sortie de l'école !

Au début, je me sentais un peu coupable de vivre seule ces joies mais en fait, çà participe à mon équilibre personnel et je retrouve avec plaisir mes ouailles le soir venu. D'une certaine façon, j'ai moi aussi des choses à raconter en dehors de mes patients cancéreux ou de la fatigue due au manque de sommeil. Et çà me rappelle mon adolescence, tous les secrets que je partageais avec ma meilleure amie Cendrine.

Une autre partie de moi que je fais exister.

Comments

[chris de paris]

C'est vrai qu'on culpabilise de ces petits moments de rien. Comme si ce temps n'était pas "efficace". On s'oublie trop souvent au profit des enfants ou d'un mari. Et pourtant, quand ils partent, qui pour un anniversaire, qui pour un match de rugby, ils n'ont aucun remords ...
Ces "moments de filles", je les revendique à la maison en disant "je ne suis plus là pour vous, je suis MOI MOI MOI !"

[florence]

C'est quelques choses que j'ai toujours fait histoire de ne pas être dévorée par mon quotidien de mère au foyer. Un déjeuner avec une amie rien de tel. Un diner entre copines c'est encore mieux!

[HopHop]

Je plussoies, et je commence seulement aussi a m'en rendre compte, comme si j'étais "à sec" de mon moi de femme...
Profitons!!! Profitons!!!

[Cattleya]

Les moments de complicité entre nanas, c'est irremplaçable! ça devrait être remboursé par la Sécu!Perso j'en retire une sorte de bien-être qui dure quelque fois quelques jours comme une remise à l'heure des pendules internes!Les petits potins, les fou-rires (dont le motif ne ferait pas rire du tout les mecs!), ça requinque un max! Raconter ses tranches de vie, se rendre compte qu'on n'est pas seule, qu'y a-t-il de mieux comme psychothérapie?

[Brigitte]

Tu as raison, c'est très important. Moi-même je commence seulement à m'en rendre compte.