Entraide...
Matinée chargée en ce samedi qui a commencé par une rencontre entre les parents élus et la directrice de l'école élémentaire : 1h30 de discussion... J'ai enchaîné ensuite sur une réunion de l'association, qui n'en fut pas une car retenue dans le bureau de la directrice pour recadrer des parents : perte de temps pour moi car il ne s'agissait que d'un malentendu. Par contre, j'ai été vexée par l'attitude de la mère à mon égard, me snobant quasiment en me demandant si j'avais réglé beaucoup de problèmes car l'assoc était faite pour les "gens à problèmes". Je lui ai répondu que nous avions beaucoup de travail, que oui nous réglions des situations, que tous les parents n'avaient pas de problèmes mais qu'il fallait donner un peu aux autres. Je savais intuitivement qu'il y avait un certain mépris de la part de pas mal de familles mais je ne l'avais pas pris en pleine face : je suis blessée... Pourtant, cette même maman ne parle pas correctement le français ( ce qui est la cause du malentendu en grande partie d'ailleurs) et ses 2 enfants sont partis en vacances à la neige au mois de Décembre grâce à une association dont fait partie la directrice d'école ! Je trouve çà pour le moins paradoxalet assez mal venu. Mais je n'ai pas fini d'en voir avec cette fonction de présidente !
Notre réunion, qui n'était pas un "café des parents", a eu beaucoup de succès. J'ai même été suprise par le nombre de parents présents (une trentaine). Ils étaient peut-être attiré par le mot "galette" figurant sur notre invitation...
A 11h30, nous avons organisé un pot à l'occasion de la nouvelle année. La plupart des enseignants étaient présents. Ce fut un moment sympathique. La matinée s'est terminée à 13h.
Au final :
- des courriers à faire : inspectrice de circonscription, inspecteur d'académie, ajoint au maire
- mobiliser les parents pour le 2nd conseil d'école et "la semaine des parents à l'école".
J'ai aussi accepté de faire du soutien scolaire, à une petite fille de CE2, le mercredi après-midi pendant 2h. Je sais que c'est peu et beaucoup en même temps, je suis fière de faire tout çà, je dépense beaucoup d'énergie et je me sens seule bien souvent. Une pointe de découragement devant le nombre d'enfants et de parents à aider, d' enseignants pas prêts à donner une minute supplémentaire de leur précieux temps à leurs élèves, des parents lâches, profiteurs du système...
Je pensais être blindée, de part ma profession, face aux méfaits de notre société, à toutes les injustices qu'elle produit mais non. Comme une grosse en vie de pleurer...