Petit shoot...
Le mercredi matin, j'aime bien prendre le temps de faire mes transmissions et de discuter de tout et rien avec mes collègues. Je ne suis pas prise par le temps, pas d'enfant à accompagner à l'école.
Hier, mon collègue F. me propose un grand café que j'accepte avec plaisir. Sauf que je ne bois que très rarement du café, genre 1 à 2 tasses par mois. Oui, je suis une buveuse de thé, moi ! Je prends donc le mug, sucre le tout abondamment et le boit consciencieusement. Le café du personnel, c'est sacré à l'hôpital !
Je rentre chez moi, je me sens oppressée, la respiration courte, j'ai des palpitations... Je suis à la limite de la crise d'angoisse, en même temps j'ai l'impression d'être au ralenti, de me regarder agir. J'essaie d'écrire mais mon cerveau va clairement plus vite que ma main, je cherche mes mots...
Je ne dis rien aux enfants mais je suis un peu inquiète, me demandant ce qui a bien pu me mettre dans cette état. Et bien qu'on se le dise, la mère débordée est une petite chose fragile ! Le café, à doses homéopathiques, pour moi à moins de vouloir me transformer en pile électrique pour la semaine !!!
L'effet ne s'est estompé que dans l'après-midi. je n'ai pas pu fermer l'oeil et j'ai dû enchainer sur une nouvelle nuit de travail. Inutile de vous dire que j'ai baillé à m'en décrocher la mâchoire dès minuit...
Résumons : qui veut se venger de la mère débordée a un moyen tout trouvé, le café !