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Femme active ou Le journal d'une mère débordée
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5 juin 2008

Tableau noir...

Certains partent, d'autres arrivent...

De jeunes parents sans expérience deviennent de "vieux" parents d'adoleschiants...

On aime l'école, on l'idéalise, on s'investit.

On apprend de l'intérieur, on est déçu, on la quitte.

Aujourd'hui, j'ai tourné la page ; j'ai rendu les clefs, de la boîte aux lettres et des panneaux d'affichage de l'association de parents d'élèves que je présidais. Après une année sabbatique, j'ai définitivement tiré un trait sur 10 ans d'engagement, de militantisme. C'est le temps qu'il a fallu pour me déciller, pour perdre mes illusions. J'ai vécu de bons moments, j'ai eu de grosses colères, j'ai rencontré des gens formidables, j'en ai détesté d'autres, j'ai été manipulée, j'ai appris à contre-manipuler.

J'ai rendu les clefs, je me sens soulagée et triste. Soulagée car j'apprécie d'avoir du temps pour moi. Je n'ai plus à faire semblant d'accepter les reculades, les gens qui se défilent, les éternels absents aux réunions. Mon temps est aussi précieux que le leur ! Triste car nous faisions un travail de fond, notamment sur les enfants en échec scolaire et sur la précocité. Je rêvais d'organiser du soutien scolaire à l'année sous forme de parrainage d'un enfant et des sorties culturelles...

J'étais fière aussi de la "semaine des parents" ! Cette année, elle a eu lieu en maternelle, pas en élémentaire. Je crois que çà m'a oté mes dernières illusions, s'il était besoin. 10 ans plus tard, nous en sommes toujours aux photos de classe en 2 passages, à l'argent non utilisé de la coopérative, au bruit pendant la cantine, au car en retard pour la piscine, etc.

J'ai découvert que les parents étaient des empêcheurs de tourner en rond, donc des ennemis en puissance aux yeux de beaucoup d'enseignants ou de vulgaires lêche-bottes qui adhèrent à une assoc pour obtenir des privilèges pour leurs enfants.

J'ai longtemps cru la collaboration possible alors qu'elle ne l'est pas vu que parents et enseignants ne se situent pas au même niveau de discours...en tout cas à l'école publique de mon quartier !

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Commentaires
F
et c'est vrai que vu de l'intérieur c'est assez décourageant!!!!
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R
Sais-tu que j'appartiens à une génération dont les parents ne mettaient JAMAIS les pieds à l'école ? Pas de conseil des parents d'élèves, pas de RV des profs avec les parents : nos parents faisaient confiance aux enseignants auxquels ils nous remettaient en début d'année et on se retrouvait pour les bulletins trimestriels. J'ai le meilleur souvenir de mes années d'école, de la maternelle à la terminale. J'ai été élevée à la campagne, dans une petite école formidable. A 5 ans, je lisais couramment et j'écrivais aussi, je savais l'heure. L'institutrice nous considérait comme ses propres enfants, nous étions si peu nombreux, si bien encadrés. Lorsque je l'ai quittée à l'age de 9 ans pour revenir à Paris chez mes parents, on a mesuré la qualité de l'enseignement qui m'avait été dispensé et on m'a fait sauter une classe. L'année suivante j'entrais en 6ème - il fallait passer un examen pour cela ! - à 16 ans je décrochais mon bac et je parlais parfaitement anglais. Mes parents n'ont connu aucun de mes professeurs, j'étais une bonne élève indisciplinée, épanouie, et tout ça sans le secours d'aucune association, d'aucun clan, sans voyage scolaire - mais avec un vrai enseignement musical : je les ai connus plus tard avec mon fils, une instit odieuse, des profs indifférents. Quelle différence avec ce que j'avais connu ! Il semblerait que ma petite fille soit mieux lotie...
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V
j'en ai jamais fait parti<br /> et je m'en felicite <br /> <br /> parfois je me demande si je vis sur la meme planete que certain instit ou prof <br /> <br /> faut dire que depuis 10 ans je me bats avec eux <br /> tantot pour un Dys..<br /> tantot pour un precoce<br /> mais pour eux quelque soit le probléme reste un probleme....<br /> et j'ai parfois l'impression que certain parent c pas mieux <br /> et qu'ils ont tendance a se noyer dans un verre d'eau .<br /> en tous les cas felicitation pour votre tenacité a toutes.
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O
je l'ai fait un an, dans l'ancienne école de Jo, en ZEP...très peu de parents motivés, donc au final 4 parents en tout... à 4 pas de parents lèche bottes et pas de privilège à esperer, encore moins d'absentéisme aux réunions, c'etait juste impossible. et ça a été vraiment riche et intense, on n'a rien revolutionné, mais on a eu l'impression de faire avancer les choses à notre petit niveau. Nouvelle école, nouveau conseil d'école : 3 listes de 10 parents chacune, rien que pour la maternelle. Sujets évoqués dans de précedents conseils : pour la fête de l'école découpe t on les sandwich pain de mie en triangle ou en 4. Je n'exagère pas, malheureusement. Au secours. Je laisse donc avec bonheur gerer par d'autres ces importantes questions...c'est sur que dans une école ou tout roule, à quoi bon s'investir. <br /> <br /> dommage pour toi de terminer sur une impression amère...
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C
j'ai abandonné 2 ans.;après 17 ans de bons et loyaux services.;présidence et tout ce dont tu parles<br /> et puis cette année j'ai repris.;mais ce sera la fin...;définitive..marre.;ras le bol..;
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